L'exposition se parcourt comme un chemin. Des corps incarnés ou désincarnés passent sur les murs et dans les airs, tandis que le visiteur arpente un sol créé pour l'occasion par Emmanuelle Tournois. Il a la pesanteur légère des oeuvres éphémères, il soutient le corps et ravit le regard.
Les corps, sculptés avec un humour sévère par Emmanuelle Tournois, ou fragmentés sur les bas-reliefs de Sylvia Rhud, sont mis en relation avec les paysages urbains de Christophe Cazelle, où l'étrangeté des décors inquiétants est transcendée par l'humanité du regard. Sylvia nous invite à explorer la frange entre le clair et l'obscur grâce au jeu de ses matières finement travaillées.
L'ombre est défaite par la lumière dans une scénographie magistrale qui révèle le glamour du bitume.